Ce n’est pas tous les jours qu’une nouvelle marque de liseuse voit le jour et encore moins une marque française. Et pourtant, Paperslate est bien français et débarque avec deux modèles de liseuses grand format.
Tout d’abord, si Paperslate est bien une nouvelle marque de liseuse, ses créateurs sont déjà connus de la communauté des fans de lecture numérique dont je fais partie.
En effet, derrière cette société se cache Michael Dahan, ancien créateur et directeur de Bookeen (qui est sous la bannière Vivlio aujourd’hui).
Mais parlons plutôt de ces deux machines : les Paperslate et Paperslate Pro.
Il s’agit d’appareils de lecture numériques conçus pour les professionnels qui souhaitent travailler sur des documents numériques avec le confort d’un écran à encre électronique noir et blanc de 10 pouces (pour un affichage du texte très proche de celui sur papier).
On retrouve donc un esprit proche de la Bookeen Notéa mais aussi de la Kindle Scribe ou encore de la récente reMarkable qui est aussi un produit centré sur ce marché (preuve qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs).
Et, plutôt que de passer en revue tout ce que cette Paperslate propose, autant débuter par l’essentiel : le prix du modèle de base est de 349,99€.
Ce prix est vraiment très intéressant et vient non seulement concurrencer les piliers du genre, mais aussi les autres liseuses avec diagonale plus petite :
- On n’est pas très loin du prix de la Vivlio InkPad Color 3
- On n’est pas très loin du prix de la Kindle Colorsoft
- On est en dessous du prix de la reMarkable
- On est en dessous du prix de la Kindle Scribe
Certes, les liseuses Paperslate conservent un écran en noir et blanc et les fonctionnalités sont centrées sur l’usage professionnel :
- Stylet avec 4096 niveaux de pression
- Ecran noir et blanc de 10 pouces pour prendre des notes avec système de calques
- Possibilité d’annoter des documents PDF
- Fonctions de partage des documents avec vos collaborateurs
Le système utilisé est Android 11 et il n’est pour le moment pas préciser s’il sera possible d’installer de nouvelles applications ou si Google Play est intégré à Paperslate.
Si 2 modèles existent (Paperslate et Paperslate Pro), seule la capacité de stockage semble les différencier :
- Paperslate avec 32 Go de stockage à 349,99€
- Paperslate avec 64 Go de stockage à 429,99€
En complément, il y a également un haut parleur et une connexion Bluetooth pour lire des contenus audio, avec le support du format de fichier MP3 (et Wav).
Pour ce qui est des formats de documents supportés, on pourra compter sur le PDF, l’EPUB mais aussi le DjVu ou le MOBI. Pas de chance pour les amateurs de mangas ou de Comics, le CBZ ou le CBR ne semblent pas envisagés (ce qui est logique en environnement professionnel).
Ces liseuses seront disponibles à partir de la mi-novembre mais vous pouvez déjà les précommander sur le site paperslate.io .
Voici les caractéristiques techniques :
- Ecran E Ink de 10 pouces avec une résolution de 1600 x 1200 pixels (200 DPI)
- Système d’exploitation Android 11
- Processeur RK3566 4 cœurs / 1,8 GHz avec 4 Go de mémoire vive RAM
- Stockage de 32 Go ou 64 Go (pour la version Pro)
- Wifi et Bluetooth
- Stylet avec 4096 niveaux sensibilité à la pression (électromagnétique)
- USB-C avec prise en charge OTG et gestion des claviers Bluetooth, claviers USB et souris USB
- Format de fichiers supportés : PDF, ePub, DjVu, MOBI, HTML, TXT, DOC, FB2, RTF, JPG, PNG, BMP, WAV et MP3
- Poids environ 400g
- Batterie rechargeable (Li-ion) de 3.8V/3200mAh
- Haut parleur
Cette sortie est donc une excellente nouvelle puisqu’elle offre plus de concurrence sur ce marché des machines de lecture et de travail grand format.
J’espère avoir l’occasion de tester une de ces liseuses pour faire part de mon avis.
Pour le moment, il semble qu’elle soit réservée à la francophonie et nul doute que Paperslate s’étendra dans le monde si le succès est au rendez-vous.
Que pensez-vous de ces nouvelles machines ?
Pardon Nicolas mais ces appareils ne sont pas des liseuses, ce sont des cahiers numériques.
La différence est importante : là où une liseuse est pensée et limitée de par sa conception et sa technologie à la lecture de contenu comme des ebooks, un cahier numérique est conçu, équipé et pensé de bout en bout pour l’écriture. Le terme liseuse pour les désigner est impropre
Une liseuse permet de lire des livres électroniques sur un écran à encre électronique.